Focus sur les dépôts sauvages

Une partie importante des déchets sauvages se retrouve in fine transportée dans les mers et les océans : 80 % des déchets marins ont ainsi une origine terrestre et proviennent de gestes dont leurs auteurs ne mesurent vraisemblablement pas la portée.

A Gond-Pontouvre, les agents municipaux nettoient la commune deux journées par semaine, ramassant le contenu des poubelles publiques, mais aussi les dépôts sauvages disséminés sur le territoire communal. Plus de 50 tonnes de déchets sont collectés par an.

Route de Vars, dépôt de déchets professionnels sur le domaine public, faisant supporter la charge de la collecte aux contribuables gonpontolviens.

En juillet, trois élus ont suivi l’agent en charge du ramassage et ont été interloqués par le caractère ingrat de la tâche, la diversité des déchets et le volume final de la collecte.

Cette expérience va être reconduite afin d’une part, de quantifier précisément le nombre et l’emplacement des poubelles publiques, et d’autre part, d’implanter une communication au plus près des lieux de dépôts pour que l’incivilité soit bien identifiée (affiches et/ou panneaux précisant les amendes encourues, couplés à des dispositifs pour empêcher les déposants de s’approcher en voiture etc.).

Des dépôts sauvages sont localisés au pied des colonnes à verre, autour des colonnes enterrées ou des containers collectifs, destinés aux habitations ne disposant pas de containers individuels, mais aussi autour des containers destinés aux professionnels, lesquels payent une redevance spéciale à GrandAngoulême. Tous ces emplacements relèvent de GrandAngoulême dont les agents ont consigne de ramassage au pied de ces dispositifs de collecte.

Malheureusement, la faible fréquence de leurs passages au regard des dépôts sauvages oblige souvent les agents municipaux à intervenir, la propreté urbaine restant une obligation municipale.

Les encombrants constituent également une part non négligeable des dépôts sauvages, et le coût d’enlèvement par GrandAngoulême, autrefois gratuit et aujoud’hui d’un montant de 15€, participe peut-être à cette incivilité.

Route de Paris, un emplacement récurrent de dépôt sauvage, souvent de la moquette.

D’autres dépôts sauvages apparaissent dans des endroits récurrents, tels le chemin blanc du Treuil, ou d’autres recoins de notre belle cité qui se trouvent ainsi dégradés.

Pour résorber les incivilités, nous nous appuyons sur les agents municipaux. Leur travail et la rapidité avec laquelle ils l’exécutent sont capitaux pour conserver un endroit propre car « le sale attire le sale ».

Le civisme d’un grand nombre de riverains qui ont à cœur d’évoluer dans un environnement agréable permet également de maintenir de nombreuses rues dans un état de propreté appréciable. La journée de nettoyage de la planète a permis aux équipes qui sillonnaient la ville de remarquer ces rues et la qualité du cadre de vie ainsi préservée.

Les élus mènent une réflexion sur la question de la propreté de nos rues, qui demeure une préoccupation importante de notre équipe et de la population. La collecte a d’ailleurs été maintenue pendant le confinement, ce qui confirme son caractère capital. Nous ne manquerons pas de revenir vers vous sur cette thématique dans les prochaines revues.

Ramassage par les agents de la commune

 « Chaque jour, je fais un geste simple, je ramasse par terre au moins deux déchets que je n’ai pas générés, nous pouvons tous le faire et ça aidera à sortir des océans des milliards de tonnes de déchets qui n’ont rien à y faire. Faites ce geste, apprenez-le à vos enfants, à votre moitié ou à vos parents, parlez-en sur Twitter, Instagram ou Facebook, vous verrez que ça rend plus heureux !»  Jean-Michel Cousteau, parrain de la campagne GESTES PROPRES – VACANCES PROPRES